REVUE DE PRESSE

BAN de Landivisiau : Faut-il étendre le plan d'exposition au bruit ?

La préfecture du Finistère travaille à la révision du plan d'exposition au bruit autour de la base aéronavale de Landivisiau. Ce plan date de 1999.

 Plan d’exposition au bruit autour de la base aéronavale concerne six communes.

Par Matthieu GainPublié le  
Le Courrier - Le Progrès
Mon actu

Par Julien Saliou

 

Le Plan d’exposition au bruit (PEB) autour de la base aéronavale (BAN) de la Marine nationale à Landivisiau va être révisé.

Réglementairement, il est préconisé de le faire tous les cinq ans. Or, l’actuel PEB date de 1999. De plus, « la zone définie par le PEB de 1999 n’est plus conforme aux nuisances réelles : certaines zones ont été construites, où il y a des nuisances ; d’autres sont inconstructibles, alors qu’il n’y en a pas », indique la préfecture.

Les maires des communes concernées par cette révision (Bodilis, Plougar, Saint-Servais, Saint-Derrien, Plounéventer et Plougourvest) ont notamment rencontré Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, et ont eu une réunion avec la préfecture maritime et le sous-préfet pour discuter de l’étude en cours.

 

Il en est ressorti que les zones inconstructibles pourraient être étendues.

Réduction des vols

« Ce serait très pénalisant pour nos communes, nous ne voulons pas la mort de nos écoles ou de nos commerces. Je souhaite que les jeunes puissent construire. Il ne faut pas que l’on trouve dans le PEB les mêmes excès que sur la loi littoral », réagit Albert Moysan, maire de Bodilis et président de la communauté de communes de Landivisiau.

Il voudrait garder le PEB tel qu’il est actuellement. Il estime qu’il y a des endroits où les nuisances sonores sont supportables.

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Il y a tout un travail à faire avec une enquête publique. Cela peut prendre des mois, voire des années.

De nouveaux paramètres seront pris en compte dans le futur PEB. Jean Yves Le Drian a par exemple annoncé des perspectives de réduction du nombre de vols et d’appontages. « Aujourd’hui, on nous dit que 50 % des appontages simulés sur piste (ASSP) seront délocalisés, qu’une nouvelle piste va être faite à Istres et que les avions de demain seront moins bruyants. Donc, pourquoi étendre le PEB », questionne Albert Moysan.

Précisons que la procédure de révision n’est pas encore lancée et que « les documents actuels fournis aux élus, sont des hypothèses de travail, élaborés par les services de l’État », précise la préfecture. « Il y a tout un travail à faire avec une enquête publique. Cela peut prendre des mois, voire des années », ajoute Albert Moysan.

 

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Vers la création d’un Défenseur de l’environnement

RÉSERVÉ AUX ABONNÉS

Lecture : 2 minutes.

Missionnée par le gouvernement, la députée Cécile Muschotti va proposer que la loi Climat et résilience crée un Défenseur de l’environnement. Sur le modèle du Défenseur des droits, il doit simplifier les saisines sur les questions écologiques et devenir une voix qui porte.

La députée LREM de Toulon, Cécile Muschotti, chargée d'une mission par le Premier ministre Jean Castex, rendra son rapport d'étape fin mars. (Photo DR)

C’était une des propositions de la Convention citoyenne pour le climat. Elle ne fait pourtant pas partie du projet de loi Climat et résilience que va défendre au Parlement Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique. La création d’un Défenseur de l’environnement sera, en fait, proposée au cours des débats dans l’Hémicycle par la députée LREM de Toulon, Cécile Muschotti.

« Cela fait deux ans que je travaille sur le sujet, précise-t-elle au Télégramme. Le Premier ministre m’a confié en janvier une mission d’étude sur la création de cette nouvelle autorité. Je remettrai, fin mars, mes propositions à Jean Castex et à Barbara Pompili. Les délais sont courts mais je proposerai plusieurs amendements au projet de loi Climat et résilience lors de son examen à l’Assemblée nationale ».

Simplifier et fluidifier

Si Matignon reste prudent sur la création d’une couche supplémentaire dans le mille-feuille institutionnel, Emmanuel Macron serait, lui, « très favorable à cette idée et au principe de simplification que je vais proposer, affirme la députée. Mes propositions détailleront des scénarios de fusion ou de regroupement de structures existantes ».

Le futur Défenseur de l’environnement pourrait réunir la CNDP (Commission nationale du débat public) de Chantal Jouanno, l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires, le Médiateur de l’énergie, l’Autorité environnementale, la Commission nationale de la déontologie et des alertes en santé publique et environnement, etc. Tous leurs responsables ont déjà été auditionnés par Cécile Muschotti. Un moment envisagé, le rapprochement avec l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) n’est plus dans les tuyaux.

« Le constat est qu’on doit aller plus vite sur la transition écologique et qu’on doit mieux se faire entendre, estime Cécile Muschotti. Pour avoir une parole forte, il faut qu’elle soit indépendante, à part des pouvoirs politiques et économiques ».

L’autre objectif est de simplifier les saisines des associations et des collectivités locales. « Aujourd’hui, la multiplication des instances compétentes sur un unique sujet (l’eau, l’énergie, les nuisances sonores) rend la procédure incompréhensible pour le citoyen, relève la députée. Personne ne sait à qui s’adresser pour mettre en lumière un scandale environnemental sur un territoire ou pour accompagner un projet. L’idée est de fluidifier la procédure ». Le Défenseur de l’environnement devrait aussi s’appuyer sur un réseau de délégués dans les territoires.

 

Ces décibels qui font du bruit…

Placée depuis l’été 2019 sous le commandement du capitaine de vaisseau Laurent Machard de Gramont, ancien pilote de chasse, la base aéronavale de Landivisiau s’étend sur 380 ha et emploie 1 650 personnels, dont 250 civils. Elle compte trois flottilles (11 F, 12 F et 17 F). (Le Télégramme/Gwendal Hameury)

Lecture : 3 minutes

Daniel Davesne, président de l’association des riverains de la Base aéronavale de Landivisiau et le commandant de la base Laurent Machard de Gramont ont répondu à quelques questions.

DD. Pouvez- vous préciser les raisons du ras-le bol des riverains ?

Pendant le confinement, alors que tout était à l’arrêt avec une météo au beau fixe, les ASSP ont continué à la BAN. Les riverains confinés dans leur pavillon, se sont alors rendu compte qu’ils ne pouvaient pas profiter de leur jardin. Lorsque ces avions passent au-dessus de nos têtes à 200 m d’altitude, nous subissons un vacarme pouvant dépasser les 110 dB. Il est urgent de prendre en compte les souffrances des riverains et les répercussions sur leur santé.

LM de G. Que répondez-vous aux riverains de la BAN ?

Il est vrai qu’à partir du 15 mars, pendant le confinement, les riverains ont pu entendre nos avions voler, mais il y a eu peu d’entraînements car deux des trois flottilles étaient en mer. Seule une demi-flottille s’est entraînée, de jour, et l’après-midi. Par contre, je pense que certaines personnes ont pu ne pas comprendre pourquoi, il y avait des ASSP en cette période extrême de crise sanitaire, où tout le monde était confiné sauf les pilotes de chasse.

DD. Que voyez-vous comme solution ?

Après la fermeture de l’aérodrome de Nîmes-Garons, nous avons demandé la délocalisation de 50 % des ASSP vers Istres, où devait être construite une piste supplémentaire. La ministre Florence Parly a annoncé que la piste serait terminée en 2021, mais nous n’avons rien reçu d’officiel sur le sujet. Après discussion avec le commandant Machard de Gramont, la délocalisation de 50 % des entraînements à Cazaux paraissait envisageable mais elle ne s’est pas faite pour cause de covid.

LM de G. Qu’elles sont les solutions ?

Dès le printemps 2020, nous avons réparti les entraînements entre Cazaux, Istres et Lann Bihoué : le mardi, jour où il n’y a donc pas de bruit dans le ciel de Landivisiau. C’est pour moi une ligne de conduite.

DD. Un dernier mot ?

Pour l’instant, nous en sommes au stade des recours gracieux auprès de différentes instances, déposés par notre avocate Corinne Le Page. Nous n’excluons pas de saisir le tribunal administratif pour demander la délocalisation totale des ASSP. Nous tenons à rappeler que nous ne sommes pas contre les moyens de défense de notre pays, qui est le seul pays au monde à faire des ASSP de Rafale à très basse altitude. Enfin, depuis le 1er juin 2020, nous apprécions le diagnostic sonore obligatoire pour les transactions immobilières dans la zone du plan d’exposition au bruit.

MDG. Quel est votre dernier mot ?

Nous essayons d’être le plus prédictif possible en informant, par voie de presse, des changements d’ASSP. En cette période complexe au niveau international, l’entraînement des pilotes est indispensable et il n’est pas toujours facile de délocaliser à Cazaux (base de l’Armée de l’air) avec un champ de tir en service. Enfin, je me réjouis de l’obligation d’un diagnostic sonore avant toute transaction immobilière car je ne tolère pas le manque de transparence.

https://www.letelegramme.fr/finistere/landivisiau/ces-decibels-qui-font-du-bruit-30-09-2020-12628508.php

 

 

Quimper : des riverains de Kerlagatu ne supportent plus les passages des avions Rafale

A Quimper, des habitants de Kerlagatu ne supportent plus les vols des Rafale. Les avions militaires de la BAN de Landivisiau s'entraînent actuellement à des appontages.

Lydie Pilorgé et Jean-Claude Jacob se plaignent des survols des Rafale.
Lydie Pilorgé et Jean-Claude Jacob se plaignent des survols des Rafale. (©Côté Quimper)
Par Adele LeberrePublié le 29 Sep 20 à 17:39 

Lydie Pilorgé et sa mère vivent dans le quartier de Kerlagatu à Quimper (Finistère), à quelques centaines de mètres de  l’aéroport de Pluguffan. Les deux femmes n’entendent même plus les avions commerciaux. En revanche, elles sursautent à chaque passage des avions Rafale :

 

C’est insupportable. Cela fait quatre ans que ces avions militaires survolent notre quartier. Mais depuis la fin du confinement, ça s’est intensifié. On les entend parfois matin, midi et soir.

Peur que les avions se crashent

Camille Pilorgé, 81 ans, tremble à chaque survol :

Ça porte au cœur ! Je suis parfois en pleurs. Je suis stressée car les pilotes rasent parfois les maisons. Et si l’un d’eux se crashe ?

Les deux femmes signalent que ces survols ont provoqué la chute d’un tableau et des fêlures sur plusieurs verres en cristal.

Bruits assourdissants

Jean-Claude Jacob habite juste en face, rue Émile-Souvestre. Il décrit les mêmes bruits assourdissants :

 
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Je me bouche aussitôt les oreilles. C’est atroce. Ces bruits aggravent mes acouphènes. Je souffre de la maladie de Menière qui touche l’oreille interne. Mais que peut-on faire pour limiter ces vols?

Lydie Pilorgé essaye, en vain, de trouver des interlocuteurs : « La nouvelle maire ne m’a pas répondu. La préfecture et l’aéroport de Pluguffan n’arrivent pas à me renseigner. Quant à l’armée, il paraît qu’il ne réponde pas facilement. Je vais peut-être lancer une pétition. »

Prochain déploiement du Charles de Gaulle

La Base aéronavale de Landivisiau est, en réalité, la seule à pouvoir répondre à Lydie Pilorgé et aux riverains de Kerlagatu. Car les Rafale sont tous affectés à cette BAN. Celle-ci informe les riverains des vols par des communiqués. Le dernier date du 21 septembre 2020 et signale des séances d’appontages simulés sur pistes (ASSP) en cours sur les bases de Landivisiau, Lorient et Istres « en prévision du prochain déploiement du groupe aérien embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle« .

La BAN indique que :

 

Les séances d’ASSP sont nécessaires pour maintenir le personnel en condition opérationnelle. Elles visent à assurer le réentraînement des pilotes du porte-avions avant leur déploiement. Elles sont aussi un prérequis nécessaire avant la qualification à l’appontage de nouveaux pilotes. (…) Ces séances restent limitées au stricte minimum de ce qu’exige la sécurité aérienne.

Atterrissent-ils à Pluguffan ?

Les pilotes de Rafale survolant Quimper s’entraîneraient donc au départ de Lann-Bihoué (Lorient). Lydie Pilorgé et Jean-Claude Jacob sont persuadés qu’ils atterrissent et décollent immédiatement sur l’aéroport de Pluguffan. Ils craignent même « que l’aéroport ne devienne une base d’entraînement des pilotes car les vols commerciaux diminuent. »

A la Ban, on assure qu’il n’y a pas d’atterrissage à Pluguffan :

Il est fort probable que les avions entendus près de Quimper sont des avions pilotés par de jeunes pilotes qui s’entraînent à faire des approches finales sur des aéroports de dégagement en cas de difficultés. D’où cette impression d’atterrissage. Les ASSP se font autour de la BAN de Landivisiau ou parfois autour de la BAN de Lann-Bihoué mais pas au-dessus de Quimper.

À l’aéroport de Pluguffan, les informations diffèrent : « En règle générale, les Rafale survolent l’aéroport. Il arrive toutefois qu’ils atterrissent et décollent. Mais on ne sait rien de leur allers et venues. »

D’après la Base aéronavale de Landivisiau, les exercices d’appontage s’interrompent ce mardi 29 septembre. « Plusieurs semaines d’ASSP reprendront en novembre. Les vols ordinaires, eux, se poursuivent », indique le service de communication. 

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Finistère. Des riverains excédés par le bruit des exercices militaires à Landivisiau

Les riverains de la base aéronavale de Landivisiau (Finistère) réagissent à la suite de notre reportage sur les exercices d’appontages. Ces derniers jugés trop bruyants, les riverains souhaitent voir la situation évoluer.

 

Les pilotes de Rafale s’entraînent à cet exercice d’atterrissage sur la piste de la base aéronavale de Landivisiau. | ARCHIVES OUEST-FRANCEAfficher le diaporama

Ouest-FrancePublié le 18/09/2020 à 20h24

« Nous essayons, depuis un certain temps, de délocaliser les exercices d’appontage », nous expliquait le commandant de la base aéronavale de Landivisiau (Finistère). Les lundi, mercredi et jeudi sont des jours d’opération de simulation d’appontage et le mardi ils sont délocalisés à Lann-Bihoué.

Les riverains rappellent que « lorsque ces avions passent au-dessus de nos têtes à 200 m d’altitude voire moins, nous subissons un vacarme pouvant dépasser les 110 dB (nous rappelons que l’Organisation mondiale de la santé considère le seuil de la douleur à 90 dB). La deuxième nuisance est la pollution de l’air, sans oublier le risque de décrochage. »

Des répercussions sur la santé

« Il est urgent de prendre en compte les souffrances des riverains et les répercussions sur leur santé et de penser particulièrement aux enfants qui perdent irrémédiablement de l’acuité auditive. Faudra-t-il attendre un crash ou un drame pour que les choses évoluent », interroge le collectif de riverains.

 

Les riverains de la base aéronavale n’en peuvent plus du bruit

Lecture : 1 minute

Dans un communiqué, les riverains de la base aéronavale de Landivisiau (Arban) font part de leur exaspération face aux nuisances sonores occasionnées par le passage des Rafale. « Dans un moment douloureux pour tous, les riverains de la base aéronavale de Landivisiau subissent le vacarme incessant du passage de Rafale à basse altitude. Dans l’impossibilité de nous réfugier dans un endroit plus calme, nous sommes obligés de subir ces bruits assourdissants d’environ 110 dB, alors que l’OMS a fixé le seuil de la douleur à 90 db décibels », renseigne Daniel Davesne, président de l’association.

Des entraînements à Cazaux annulés pour cause de confinement

Le CV Laurent Machard de Gramont, commandant la BAN avait informé les riverains « d’une courte campagne d’appontages simulés sur piste (ASSP) et de sa préoccupation majeure : obtenir de l’armée de l’air, le terrain d’Istres pour la prochaine campagne de qualification des pilotes. À défaut, ils poursuivront leurs entraînements à Cazaux, afin d’externaliser le bruit. Le confinement a contraint à annuler les entraînements à Cazaux et à reprendre des séances de nuit à Landivisiau du 19 mars à la mi-avril, en limitant la gêne occasionnée par une programmation au plus juste »

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/landivisiau/les-riverains-de-la-base-aeronavale-n-en-peuvent-plus-du-bruit-25-04-2020-12544009.php.

 

<< Nouvelle zone de texte >>

Base aéronavale de Landivisiau : une ex-ministre auprès des riverains

Lors de leur réunion annuelle, fin janvier 2020, les Riverains de la base aéronavale de Landivisiau (Finistère) ont placé beaucoup d’espoir en l’ancienne ministre Corinne Lepage, qui devrait les aider dans leur lutte contre les nuisances sonores.

Parmi les riverains de la base, r&eacute;unis &agrave; l&rsquo;espace Skerijen de Ploun&eacute;venter, &eacute;taient &eacute;galement pr&eacute;sents plusieurs maires de communes riveraines, ainsi que la d&eacute;put&eacute;e Graziella Melchior.
Parmi les riverains de la base, réunis à l’espace Skerijen de Plounéventer, étaient également présents plusieurs maires de communes riveraines, ainsi que la députée Graziella Melchior. | OUEST-FRANCE

C’est devant une assistance très attentive que Louis Elégoët, président de l’association des Riverains de la base aéronavale (Ban) de Landivisiau (Finistère) a brossé une synthèse des relations avec la base. Estimant que le commandant et son équipe avaient leurs rôles à jouer afin que la vie des riverains soit plus supportable, l’association leur a demandé « d’aménager des temps de silence, notamment à l’heure de midi, de mieux gérer les atterrissages simulés sur piste (ASSP) et de trouver une solution pour faire cesser tout bruit à 23 h au plus tard ».

L’association demande également le transfert des ASSP à Istres (Bouches-du-Rhône), sur une zone qui ne compterait que 5 habitants au km2, contre 80 dans l’environnement de la Ban de Landivisiau.

 

« Rien n’a avancé »

Les riverains mènent des actions sur le plan politique, notamment auprès de parlementaires et ministres. Louis Elégoët a exprimé clairement son mécontentement à leur encontre. « Voilà plus de dix ans que l’on nous parle de l’avancement des travaux à Istres, en prenant des libertés avec la vérité ou la réalité. Entre 2012 et 2017, rien n’a avancé ! Il y a précisément 53 ans que les riverains de la base aéronavale subissent son vacarme. Mais, aujourd’hui encore, la délocalisation de ces entraînements à Istres ne représente pas 25 % de l’ensemble de l’activité. »

 

 

Une action auprès du défenseur des Droits

Depuis que la base aéronavale existe, aucune action judiciaire n’avait été intentée, jusqu’en mars 2019. « C’est pourtant par le biais de la justice que l’on pourra obtenir des changements ». Une action a été menée auprès de Jacques Toubon, défenseur des Droits. « Une action qui a représenté près de trois semaines de travail et qui s’est soldée par un échec, le cabinet du ministre de la Défense, consulté par ce dernier, lui ayant seulement rappelé les différents axes d’amélioration mis en place depuis plus de trente ans pour limiter les nuisances sonores infligées aux riverains. Sans faire mention des 100 et 110 dB subis par ces derniers… »

 

 

L’ancienne ministre donne son accord

L’avocat de l’association ayant découvert un nouveau système d’attaque fondé sur« les dommages par ouvrage public », les riverains ont décidé de s’adresser à Corinne Lepage, ancienne ministre et avocate spécialiste de l’environnement. Elle a donné son accord pour représenter l’association, lors d’une rencontre avec le président et le secrétaire, le 23 janvier, « étant donné que personne n’a le droit moral de faire tant de bruit auprès de la population que nous formons… »

 

Renseignements par mail à contact@riverains-ban-29.fr. Site : riverains-ban-29.fr

Base aéronavale de Landivisiau : une ex-ministre auprès des riverains
 
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Les Riverains de la Ban ont sollicité l’avocate Corinne Le Page

 

 

Une cinquantaine de personnes à l’assemblée générale des Riverains de la Ban. Une cinquantaine de personnes à l’assemblée générale des Riverains de la Ban.

Lecture : 1 minute

Vendredi soir, une cinquantaine de personnes, dont les maires des communes riveraines et la députée Graziella Melchior, ont assisté à l’assemblée générale de l’Association des riverains de la base aéronavale (Ban) à la salle Sklerijenn. Louis Elégoët a synthétisé les relations entre les riverains et la base militaire, et conclu que le respect des aménagements des temps de silence, notamment à midi et au-delà de 23 h, est variable selon la personnalité des commandants successifs. Il a rappelé qu’il importe d’effectuer des appels téléphoniques à la base, car ils sont comptabilisés et indiquent le degré de mécontentements.

 

« Nous ne sommes pas opposés aux activités de la base. Mais lors des ASSP (Appontage simulé sur piste), on mesure 100 à 110 décibels ! Comment l’État français peut-il imposer cet épouvantable vacarme à 1 500 familles ? Nous avons rencontré le mois dernier Corinne Le Page, avocate spécialiste de l’environnement, qui a exprimé un réel intérêt pour notre problème… Nous devons faire preuve de persévérance et de détermination », a-t-il expliqué.

PratiqueSite Internet de l’association des Riverains de la Ban : www.riverains-ban-29.fr

 

Riverains de la Base. Toujours mobilisés

 Publié le 10 février 2019 à 14h09

image: https://www.letelegramme.fr/images/2019/02/10/plus-d-une-centaine-de-riverains-a-assiste-a-l-assemblee_4412137_540x270p.jpg?v=1Plus d'une centaine de riverains a assisté à l'assemblée générale (Bruno CHEVALIER)

Plus d’une centaine de riverains de la base étaient réunis, le vendredi 8 février, pour leur assemblée générale dirigée par leur président Louis Elégoët. Il a déploré d’entrée l’annonce faite, il y a dix ans d’une nouvelle piste à Istres pour délocaliser les ASSP (Appontages simulés sur piste) de la Base aéronavale de Landivisiau. « Nous avons eu tort d’être trop patients et de trop écouter les divers prétextes, indique Louis Elégoët. Le résultat, c’est que nous attendons toujours. Si tout va bien, les travaux seront achever en 2021 ».

Le président a bien précisé qu’ils étaient opposés aux ASSP et non aux autres exercices, conscient de l’utilité de la BAN. Mais il a aussi démontré les nuisances que provoquaient les ASSP comme la pollution mais surtout le bruit. « À Guipavas, le bruit des avions correspond à 70 db, sachant que si on avance trois unités, le bruit double. À Saint-Derrien, il a été noté à 103 et 104, il y a un mois. C’est 2 000 fois plus, ce sont des agressions sonores ».

Le président a surenchéri : « Les autorités militaires s’emploient à faire de nous des coupables plutôt que des victimes. Nous avons maintes fois constaté du mépris ». Les riverains de la base vont donc changer de méthode, « Sans donner dans la violence », commente le Léonard. Des contacts sont pris avec Corinne Le Page dont la lutte contre le bruit est le cheval de bataille. « Notre objectif, c’est d’être correctement traités ».


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/bodilis/riverains-de-la-base-toujours-mobilises-10-02-2019-12205566.php#6BgwMtpoyrlbhS7S.99

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vivre à Loc-Éguiner ?

Morgane Guyon et Guillaume Nguyen ont élu domicile au moulin de Goas Moal en juillet 2018. (Michele PATEDOYE)

 

Morgane Guyon, 26 ans, AVS, et Guillaume Nguyen, 27 ans, technicien. Nous sommes installés ici, depuis le mois de juillet 2018, quand nous sommes devenus propriétaires d’une vieille bâtisse au Moulin de Goas Moal. Nous n’avons qu’un couple de voisins et le lieu est idéal entre Sizun et Pencran, où on travaille. La proximité de Landivisiau et de Landerneau (voie express) et la tranquillité, (après avoir eu à subir le bruit des avions de la BAN) nous ont convaincus.


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/loc-eguiner-ploudiry/qu-est-ce-qui-vous-a-donne-envie-de-vivre-a-loc-eguiner-11-01-2019-12180376.php#ZFodYLqjBB7UXsvj.99

 

BAN. L’association des riverains reçus par le chef de cabinet de Florence Parly

 Publié le 12 octobre 2018 à 13h28 

VOIR LES COMMENTAIRES

À l’occasion de la venue, à la BAN, de Florence Parly, ministre de la Défense, le jeudi 11 octobre, les membres du bureau de l’Association des riverains ont été reçus par son chef de cabinet, M. Rolland, en présence du sous-préfet Gilles Quénéhervé et d’autorités militaires.

 

Des demandes renouvelées


 

Les porte-parole des riverains ont demandé aux représentants de la ministre, de mettre fin aux ASSP (Appontage simulé sur piste) invoquant « des bruits générés par les Rafales insupportables, intolérables et contraires à toutes les règles de vie en société. À un niveau de 100 dB, ces avions sont 1 000 fois plus bruyants qu’un avion de ligne en situation de décollage ». Les interlocuteurs se sont montrés surpris par la demande. Le représentant du ministère a annoncé la mise en service, en 2021, de la mini-plate-forme d’Istres, réservée aux ASSP, et s’est montré attentif à la demande d’installation de capteurs permanents de mesure de la pollution de l’air. Rentrée chez elle, avec le sentiment d’avoir été entendus, la délégation reste très vigilante, ayant été maintes fois déçue par le passé.


Pratique

Site : www.riverains-ban-29.fr ; contact : contact@riverains-ban-29.fr


© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/landivisiau/ban-l-association-des-riverains-recus-par-le-chef-de-cabinet-de-florence-parly-12-10-2018-12104727.php#2boOPmPerBrhsjUY.99

 

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Les riverains de la base aéronavale de Landivisiau se plaignent de nuisances

Posté dans Forces aériennesForces navales par Laurent Lagneau Le 17-02-2012

Pour préparer les pilotes de l’aéronautique navale à se poser sur le pont d’un porte-avions, il est organisé ce qu’on appelle des séances d’atterrissages simulés sur piste (ASSP) sur le tarmac d’une base aéronavale. En l’occurrence, celle de Landivisiau, qui, ouverte dans les années 1960, accueille les flottilles 11F, 12F et 17F.

Pour qu’un jeune pilote puisse apponter sur le Charles de Gaulle, il faut qu’il valide 12 séances d’ASSP, chacune d’entre elles comprenant au moins 6 passes. Une fois cette étape passée, il devra encore effectuer 6 appontages sur porte-avions pour être définitiviement qualifié. Ce qui ne l’exonérera pas, par la suite, de s’entraîner régulièrement à cet exercice.

Cela étant, pour les voisins de la base aéronavale (BAN) de Landivisiau, ces séances d’ASSP provoquent des nuisances sonores et environnementales. Ainsi, nous apprend Ouest France, l’Association des Riverains de la base, qui regroupe 500 familles, a entrepris des démarches pour que l’entraînement des pilotes de Rafale et autres Super Etendard Modernisés soit délocalisé sur la base d’Istres, qui dépend de l’armée de l’Air.

Pourtant, depuis quelques temps, les campagnes d’ASSP sont organisés sur la base aéronavale de Lann Bihoué, à raison de 2 jours par semaine afin, là aussi, de limiter les nuisances pour les riverains. Et les horaires des séances nocturnes ont été avancées au maximum. La dernière a eu lieu du 16 janvier au 3 février. Et avant sa fermeture annoncée  en 2008, la BAN de Nîmes-Garons servait de cadre à l’entraînement des jeunes pilotes.

Invendable, le Rafale fait aussi trop de bruit

Avec 300 atterrissages quotidiens de chasseurs Rafale, les riverains de la base aéronavale de Landivisiau en Bretagne n'en peuvent plus.

De notre correspondant à Caen, Louis Laroque

Publié le 30/10/2014 à 06:59 | Le Point.fr

De Jacques Chirac à François Hollande en passant par Nicolas Sarkozy, peu ou pas de visite présidentielle à l'étranger sans l'annonce de la vente imminente d'avions Rafale : l'Inde et le Brésil ont plusieurs fois été cités comme acheteurs potentiels de l'avion du groupe Dassault. Si les contrats mirifiques tardent à se concrétiser, les riverains de la base aéronavale (BAN) de Landivisiau (Finistère) encaissent déjà depuis plusieurs années jusqu'à 110 décibels (l'équivalent d'une tronçonneuse) lorsqu'un Rafale atterrit. "Quand le Rafale survole ma maison, je peux parfois apercevoir le pilote", témoigne un riverain de la base exaspéré par le bruit.

De début septembre à fin octobre, les pilotes de Rafale s'entraînent à des appontages simulés sur piste : les ASSP préparent les pilotes à atterrir sur le porte-avions Charles de Gaulle. Avec un exercice bruyant toutes les 45 secondes et des avions qui tournent en l'air pendant des heures, souvent en volant très bas. Le week-end dernier, près de 200 riverains ont mené une opération escargot sur l'une des routes menant à la base avant de se rassembler à l'entrée.

"Nous n'avons rien contre la Marine, mais..."

"La base est opérationnelle depuis 1967 : pendant des années, la Marine a imposé sa loi et discipliné les habitants. Mais des abus, tels des vols à 3 heures du matin, ont poussé à la création de l'association des riverains. Elle a vu le jour en 1989", indique Louis Elégoët, 72 ans, président de l'association. Celle-ci rassemble 700 familles au sein des six communes voisines de la base, soit au total 7 000 habitants. "Nous n'avons rien contre la Marine, ajoute Louis Elégoët, mais depuis 2002 avec l'arrivée du Rafale, la situation s'est considérablement dégradée. Cet avion est 30 fois plus bruyant que son prédécesseur, le Super Etendard, et 1 024 fois plus qu'un avion de ligne."

Pendant trois ans à partir de 2006, les riverains de la base ont momentanément été épargnés : les pilotes apprenaient à apponter sur la base de Montpellier. Mais celle-ci a fermé ses portes en 2009. Retour à Landivisiau, donc, où douze nouveaux Rafale sont programmés pour 2017, portant leur nombre à quarante-cinq. L'association des riverains demande que les exercices d'appontage soient suspendus entre 12 et 14 heures et après 23 heures, ainsi que l'interdiction du survol des écoles.

Selon Albert Moysan, 66 ans, maire de Bodilis, l'une des six communes concernées, d'autres solutions pourraient également être mises en oeuvre : murs antibruit, vols à une altitude plus élevée, isolation des réacteurs dans le cadre du plan de modernisation du Rafale. "Plusieurs ministres de la Défense ont reçu les maires, mais sans résultat", souligne Albert Moysan. De même, l'hypothèse de la construction d'une mini-piste d'exercice de 400 mètres sur la base d'Istres (Bouches-du-Rhône) ne s'est pas encore concrétisée.

 

Rade. Rafale en exercice

 Publié le 07 juin 2018 à 18h33 

 

Il n’est pas spécialement passé inaperçu. Un Rafale de Landivisiau a fait un passage remarqué jeudi après-midi, entre 14 h 20 et 14 h 27, au-dessus de la rade de Brest. L’appareil a volé à basse altitude au-dessus de Plougastel en effectuant quelques spectaculaires évolutions au-dessus de la rade. Interception express d’un aéronef menaçant l’Ile-Longue ? « Non, pas du tout, simple exercice programmé en préparation d’une démonstration aérienne prévue à Biscarosse, dans les Landes », expliquait-on hier à la préfecture maritime de l’Atlantique. « Toutes les demandes d’évolution de cet appareil ont été faites dans les règles. Nous nous efforçons de varier les zones d’évolution, afin de limiter les nuisances sonores liées à ce genre d’exercice et d’appareil ».

 http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/rade-rafale-en-exercice-07-06-2018-11986316.php#uoVLlr8a4ewxKEwF.99

http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/rade-rafale-en-exercice-07-06-2018-11986316.php

 

Ban de Landivisiau. Les nuisances sonores continuent de faire du bruit

Modifié le 12/02/2018 à 12:16 | Publié le 12/02/2018 à 12:10

·         a réunion de bilan a regroupé une soixantaine de personnes à la salle polyvalente de Saint-Servais, dont les maires des six communes riveraines et la députée de la circonscription. | 

·         3838Les riverains de la base aéronavale ont tenu leur réunion annuelle vendredi soir, à la salle polyvalente de Saint-Servais. Les esprits se sont un peu échauffés en fin de débat.

La soirée des riverains de la Ban, animée par Louis Elégoët, président de l’association, a réuni une soixantaine de personnes, dont les maires des communes concernées, qui ont réduit de moitié les subventions annuelles qu’ils accordent d’ordinaire à l’association.

Une manière pour les élus de montrer leur mécontentement après l’installation de deux grands panneaux hostiles à l’activité de la base aéronavale, au lieu-dit Lesvéoc en Saint-Derrien, et La bonne rencontre, à Plougar.

Les maires regrettent « le manque de concertation de l’association avec eux » et estiment que ces installations risquent de « porter préjudice à leurs communes ».

Les appontages simulés pointés du doigt

Après un rapide inventaire des actions de l’association, le président est entré dans le vif du sujet en évoquant les rencontres avec le capitaine de vaisseau Cassan et son remplaçant le capitaine de vaisseau de Larivière, à propos des appontages simulés sur piste (ASSP).

À l’origine du mécontentement, le bruit et la pollution de l’air.

Le président relève « plusieurs pics à plus de 100 décibels, et de nombreux autres à plus de 93 décibels, seuil de la douleur… »

Les riverains ont pris conseil auprès d’un juriste et d’un avocat spécialiste de l’environnement. « Il n’y a, dans l’état de la législation actuelle, pas grand-chose à faire, la Base aéronavale enregistrant moins de 20 000 décollages par an d’aéronefs de 20 tonnes et plus… Les victimes c’est nous ! », a clamé le président, applaudi par l’assistance.

Évoquant « le projet de délocalisation des ASSP à Istres, où la piste est toujours promise par les ministres, mais pas encore réalisée », Louis Elégoët a mentionné sa rencontre avec le capitaine Cassan, le 21 avril. Celui-ci aurait constaté « une augmentation des plaintes des riverains, bien que seulement 47 % de l’entraînement des pilotes se fassent sur la piste de la BAN ».

De la semaine 7 à la semaine 12, les pilotes de Rafale vont s’entraîner périodiquement, sauf en semaine 9, avant de partir aux USA sur le porte-avions Bush, en avril et mai. À la fin de ce mois de février, des militaires américains seront présents sur la base (sans leurs avions) pour s’enquérir de la procédure des ASSP.

« Veiller à une cohabitation harmonieuse »

Le président de l’association des riverains a fait savoir que « le commandant de Larivière lui avait certifié que beaucoup d’entraînements se déroulaient déjà au-dessus de la mer, du Cotentin et du Massif central, et qu’il veillerait personnellement à une cohabitation harmonieuse avec les communes riveraines… »

L’automne 2018 devrait confirmer la mise en route des travaux de la plate-forme d’Istres, afin que plus de 50 % des futurs appontages simulés sur piste ne se déroulent plus à la Ban…

En fin d’assemblée générale, le débat a porté sur les panneaux de protestation et la baisse de subventions à l’association. « Les relations avec les élus vont cahin-caha ! », a estimé Louis Elégoët.

Un avis loin d’être partagé par Albert Moysan, maire de Bodilis, et Philippe Héraud, maire de Plounéventer, qui affirment que les élus et les riverains poursuivaient les mêmes objectifs…

L’appui de la députée

Les riverains se réjouissent par ailleurs de la réponse rendue par la députée Graziella Melchior, qui a indiqué qu’elle voulait « favoriser le dialogue pour travailler ensemble et qu’elle mettrait tout son poids dans la balance pour des nuisances moins pénibles ». L’affaire n’a pas fini de faire du bruit….

 

 

 

Riverains de la Ban. Assemblée de 64 personnes

 Publié le 12 février 2018 

Une soixantaine de personnes était présente à l'assemblée générale des Riverains de la Ban.

Vendredi 9 février, dans la salle polyvalente, se tenait l'assemblée générale des riverains de la Base aéronavale de Landivisiau, présidée par Louis Elégouet. 64 personnes étaient présentes, dont les maires de Saint-Derrien, Saint-Servais, Plounéventer, Bodilis, Plougourvest et Plougar.
 

Retour sur la consultation de deux avocats


L'historien, président de l'association, a relaté la consultation de la législation sur l'impact sonore par deux avocats, dont un spécialiste de l'environnement. D'après leurs avis restitués, il n'existe pas d'argument de défense sur le plan judiciaire. L'installation de la station de mesure du bruit, depuis 2010, ainsi que deux analyses de l'air, en 2006 et 2016, permettent des éclaircissements aux usagers et militaires des impacts de l'activité aérienne et maintiennent la vigilance activée. Mais face aux nuisances lors des exercices, les nerfs sont mis à rude épreuve. Et le phénomène est amplifié, en cas de difficultés de dialogue.

 Pour le président, « Les victimes, c'est nous ». La récente rencontre, entre l'association et le commandant Larivière, en poste depuis juillet dernier, démontre, cependant, une volonté de travailler ensemble. « Je veillerai personnellement à une cohabitation harmonieuse avec les communes riveraines », avait affirmé, lors de la cérémonie des voeux, le responsable militaire qui a pris en compte les prochaines vacances scolaires dans la planification des exercices. Graziella Melchior, députée présente dans l'assistance, a été interpellée : « Le passé est lourd, il faut une certaine volonté de travailler pour que les nuisances soient les moins impactantes possible », rappelant toutefois que « l'on n'a malheureusement pas inventé d'avion sans bruit ». Les maires ont réaffirmé leur soutien dans la concertation. « Nous avons multiplié les réunions avec les autorités, nous sommes là pour défendre tous les habitants, tous les jours », ont ainsi exprimé Albert Moysan et Philippe Héraud.


http://www.letelegramme.fr/finistere/saint-servais/riverains-de-la-ban-assemblee-de-64-personnes-12-02-2018-11848623.php#yYzxct2QzMTPbxrX.99

OUEST FRANCE

 

Riverains de la BAN : baisse des subventions

Publié le 20/06/2017 à 00:53

Cette année, le conseil d'administration de l'Association des Riverains de la Base aéronavale a eu la surprise de constater que la subvention que lui accordent les communes riveraines a été uniformément divisée par deux. Selon Louis Elégoët, président de l'association, qui s'exprime par un communiqué « il s'agit pour les maires de sanctionner le fait que l'association ait décidé de dresser à Lesvéoc en Saint-Derrien et au lieu-dit La Bonne-Rencontre à Plougar, des panneaux portant les inscriptions Stop au mépris et Stop aux ASSP ». Par lettre recommandée, les six maires des communes concernées avaient d'ailleurs fait connaître à l'association, leur opposition à cette initiative.

 

Riverains de la Ban. Les six communes voisines divisent leur subvention par deux

« C'est une sanction que l'on regrette ». Voilà comment Louis Elégoët a réagi à la diminution de la subvention accordée par les six communes (Bodilis, Plougar, Plougourvest, Plounéventer, Saint-Derrien et Saint-Servais) qui entourent la base d'aéronautique navale (Ban) à l'association des riverains. « Jusqu'à présent, chacune d'entre elles nous octroyait 200 €. Elles ont toutes divisé par deux leur participation, qui s'élève donc à 100 € », indique le président des riverains. À l'origine de cette baisse, la pose de panneaux portant les inscriptions « Stop au mépris » et « Stop aux ASSP (appontages simulés sur piste) » à Lesvéoc (Saint-Derrien) et à Bonne-Rencontre (Plougar) alors que, par lettre recommandée, les six maires s'étaient opposés à cette initiative. « On avait effectivement demandé à l'association de ne pas les installer car on est en pleine négociation avec l'État sur le Plan d'exposition au bruit (PEB) qui prévoit encore moins de zones constructibles sur nos communes. Ce n'était donc pas opportun de poser ces panneaux », souligne le maire de Plounéventer, Philippe Héraud. « Comme si les autorités maritimes risquaient de confondre les deux entités que sont les municipalités et notre association de riverains », ironise Louis Elégoët, pour qui « on aurait pu, de la part des maires, s'attendre à un autre comportement à l'égard des membres d'une association dont le seul but est d'améliorer la qualité de vie de leurs concitoyens ».
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/plouneventer/riverains-de-la-ban-les-six-communes-voisines-divisent-leur-subvention-par-deux-21-06-2017-11565803.php#UZxEvWZpT3gvMpst.99velle zone de texte >>

Riverains de la Ban. « Du bruit au bruit »

Publié le 14 juin 2017
 

Le Télégramme

Par l'intermédiaire de son président, Louis Elégouet, l'association des riverains de la Base d'aéronautique navale (Ban) a exprimé son opposition aux nuisances sonores procurées par les exercices de l'Otan. « Une fois de plus, les autorités de la Ban de Landivisiau n'hésitent pas à ajouter du bruit au bruit », regrette-t-il à travers un communiqué. « Outre le fait qu'elles y autorisent l'entraînement de 40 avions de chasse étrangers, elles y organisent des activités festives. Les riverains de la Ban de Landivisiau sont victimes d'un déficit d'attention de la part des pouvoirs. Il faut savoir que rien ne permet aux autorités, qu'elles soient politiques ou maritimes, d'imposer un tel vacarme à une population donnée », affirme l'association.


http://www.letelegramme.fr/finistere/landivisiau/riverains-de-la-ban-du-bruit-au-bruit-14-06-2017-11554902.php#7IYyee3dU5mvREh1.99

Landivisiau. Ban : résultats de l'analyse de l'air pas satisfaisants

Une soixantaine de riverains et élus des communes voisines de la base aéronavale ont participé à une assemblée générale, vendredi 12 février.

Le président Louis Elégoët est entré immédiatement dans le vif du sujet en traitant de l'analyse de l'air que le ministère de la Défense a « accordée » aux maires de la zone riveraine à la mi-janvier 2015. Une analyse longtemps attendue, doublée de l'annonce de la construction d'une nouvelle piste à Istres, ainsi que de la délocalisation des appontages simulés sur piste à hauteur de 50 %.

L'association des riverains a notamment demandé la recherche des taux de dioxyde d'azote, de benzène, toluène, éthilbenzène et xylène, ainsi que le nombre de particules fines au mètre cube.
Les analyses ont été effectuées par l'institut de recherche hydrologique et d'environnement de Nancy, du vendredi 18 septembre au vendredi 16 octobre 2015, avec des capteurs posés en sept endroits jugés stratégiques aux alentours de la base aéronavale, et un capteur blanc posé en dehors de la zone survolée.2 800 mouvements d'avions
D cette période d'entraînement des pilotes, il a été comptabilisé 2 800 mouvements d'avion 72 séances réparties sur dix-neuf jours. Avec pséances de quarante-cinq minutes le même jour. « Soit cinq heures d'ASSP pour 268 mouvements
, a rappelé le président. Les résultats ont été présentés à la Ban le 18 janvier, avec des conclusions optimismes »
, a souligné encore Louis Elégoët.

« L'impact direct de la base, notamment en période d'ASSP ne peut être démontré. Les mesures inférieures au seuil réglementaire ne permettent pas d'établir un lien direct entre la concentration en polluants dans l'environnement et les seules activités aériennes de la Ban », a conclu Christophe Pierrat, responsable de ces analyses.

Des conclusions qui faisaient dire au président de l'Association des riverains que « si les concentrations de dioxyde d'azote et de BTEX étaient nettement inférieures à ce qu'il en est dans les villes, il en allait autrement des particules fines… »

En effet, aux abords de la base, la concentration de ces dernières est comparable à celle trouvées par Air Breizh, dans les villes de Rennes, Brest, Saint-Brieuc, Lorient, Quimper. « Avec des seuils critiques moyens de plus de 55 mg par m3 et des pics de 300 mg par m3, notamment le 4 octobre au sud d'Inistien à Bodilis. Des concentrations variant du simple au double par rapport à ceux du capteur du point blanc, sur un délai de 24 heures… »

Le président, mettant en doute l'objectivité du travail réalisé, a montré son mécontentement de ne pas avoir eu la possibilité de connaître les taux de concentration à un moment précis, et non sur 24 heures, le cabinet d'analyses refusant de les communiquer sans l'autorisation de la base aéronavale.Maintien du Plan d'exposition au bruit
La réunion est revenue sur la conférence du Dr Lesné, en septembre dernier, à Saint-Servais, sur les risques des polluants sur la santé et l'environnement ; et sur le nouveau projet de Plan d'exposition au bruit, qui avait rassemblé 2 000 personnes à Bodilis lors d'une manifestation citoyenne.

Philippe Héraud, maire de Plounéventer, a fait d'ailleurs remarquer que ce projet de PEB fait désormais l'objet d'une négociation entre trois ministères afin de voir son impact réel sur les communes voisines de la base aéronavale.

Des réunions interministérielles, confirmées par Chantal Guittet, sont actuellement en cours pour chercher une solution, « le ministre de la Défense a bien compris que le projet de PEB est inacceptable tel que présenté : six communes impactées avec le plan de mines 1998 ; dix-neuf avec le nouveau projet… »


Le maintien des courbes de bruit en l'état reste l'un des soucis majeurs des riverains et des élus, soucieux de l'essor économique de leurs communes.

 

Le porte-avions français Charles-de-Gaulle s'apprête à entrer en cale sèche pour 18 mois. D'un coût d'1,3 milliard d'euros, ce second arrêt technique majeur (*), depuis son lancement en 1994, sera mené par DCNS et mobilisera 2.100 personnes. Réactions en ligne.

Jeanne d'Arc et la reine Elizabeth mises à part, la guerre reste décidément une affaire d'hommes. En témoignent les contributions 100 % masculines suscitées, sur nos réseaux, par l'annonce de ce nouvel arrêt du Charles-de-Gaulle. Et ce n'est pas tant le coût du chantier colossal qui interpelle que sa durée, les internautes se positionnant en stratèges plutôt qu'en grands argentiers ou économes de la maison France. C'est donc d'abord l'immobilisation du porte-avions qui provoque des réactions. Amie fait partie des pragmatiques : « Si on peut s'en passer 18 mois, c'est qu'il n'est pas très utile. Il y a partout des bases d'où peuvent décoller les avions ». Claude approuve.

« D'autres solutions » ?

Mais leur avis reste isolé face au contingent d'internautes convaincus de l'efficacité du porte-avions dans la lutte contre Daesh. Et donc inquiets. Pierre en est : « Il aurait fallu un petit-frère au De Gaulle ». Ce qu'illustre José par un rappel historique : « Il nous faut un second porte-avions pour faire des rotations comme le Clem et le Foch le faisaient ». Stéphane, Killian et Ludovic approuvent : « Un seul PA, ça n'a pas de sens ». Donc, au moins deux « PA ». Mais pour quelle stratégie, conteste Bernard : « À partir du moment où on ne veut plus mener de guerres agressives, ne pourrait-on pas trouver d'autres solutions pour assurer notre défense collective ? » Une arme certes, pour maintenir un minimum de dissuasion, souligne Api, mais à quelle échelle, s'interroge Jéronimo : « Le problème est que la France assure la défense de toute l'Europe et qu'on est seul à financer ça... » « À quand un budget commun de la défense européenne ? » poursuit-il. Les chiffres 2016 sont en effet éloquents. Avec 44,3 milliards d'euros destinés à sa défense, soit 2 % de son PIB, la France affiche le septième budget mondial là où l'Union européenne n'en dépense que 219. Dans un tel contexte, 1,3 milliard pour le Charles-de-Gaulle, c'est un « coût connu, réfléchi et sans surprise » pondère Clément. Admissible. Gregos renchérit : « 2 ATM pour 16 ans d'âge, bravo ! » D'autant, se réjouit Jean, que l'arrêt va produire du travail à près de 2.100 personnes, 1.00O DCNS et sous-traitants, 1.100 membres d'équipage : « Toutes ces heures sont les bienvenues ! »

(*) Arrêt technique majeur ou ATM. Il aura entre autres pour objet le rechargement des coeurs nucléaires.

 

Riverains de la BAN. Le dialogue de sourds Publié le 05 février 2017 Le Télégramme Louis Elegoet, au centre, a retracé l'histoire de 50 ans de cohabitation avec la base aéronavale, en présence de la députée Chantal Guittet (à droite, au premier rang). Vendredi soir, l'association des Riverains de la Base de Landivisiau a tenu son assemblée générale devant une quarantaine de sympathisants et quelques élus, dont Chantal Guittet, députée. Le président de l'association, Louis Elegouet, a relaté les 50 ans de cohabitation de la base militaire et des habitations alentour. « Il a fallu attendre 22 ans pour créer l'association, car si au départ les habitants subissaient, résignés, la toute puissance militaire, ils se sont progressivement organisés pour se défendre contre les nuisances grandissantes des polluants sonores et odorants ». Évoquant les commandants qui se sont succédé à la base aéronavale, l'historien a mis en avant les capacités de certains d'entre eux à entendre les doléances des riverains et à chercher des solutions pour une meilleure cohabitation, « mais d'autres établissent des relations plus rudes, manquent d'attention, de considération, et font preuve de mépris envers les personnes, ce n'est pas humain de faire cela », martèle-t-il. La fermeture de la base pas à l'ordre du jour Le remplacement des Super-Etendard par les Rafale n'a fait que dégrader les relations. Ce sentiment d'abandon a poussé l'association à alerter les autorités maritimes en installant deux panneaux grand format aux abords du vaste terrain militaire, et qui semblent être l'objet de discorde entre l'association et les maires des communes riveraines, qui n'assistaient pas à l'assemblée générale et qui travaillent sur la réduction du Plan d'Exposition au Bruit (PEB). Interpellée, Chantal Guittet a répondu que « la fermeture de la base n'est pas à l'ordre du jour, qu'il a été obtenu la délocalisation de 50 % des exercices d'appontage et qu'il faut du temps pour construire les équipements nécessaires à cette délocalisation ». Dans l'attente, l'association communique désormais son histoire et ses actualités sur son site internet : http://www.riverains-ban-29.fr/

© Le Télégramme - Plus d’information sur :

http://www.letelegramme.fr/finistere/saint-derrien/riverains-de-la-ban-le-dialogue-de-sourds-05-02-2017-11389368.php#

 

Modifié le 29/01/2017 à 11:37 | Publié le 29/01/2017 à 11:37

  • Une équipe de riverains mécontents vient de planter en terre un gros panneau à quelques mètres du lieu-dit « La bonne rencontre » sur la route reliant Bodilis à Plouescat. | Photo : Ouest-France

Des riverains en ont assez du bruit des atterrissages simulés sur piste des aéronefs. Ils déplorent aussi un manque d’écoute de la part des autorités. Et le font savoir sur deux panneaux de 2,5 m x 1,5 m, à Saint-Derrien et Bodilis.

Vendredi, l’Association des riverains de la base aéronavale (BAN) a planté en terre deux grands panneaux (2,5 m x 1,5 m) pour protester contre le bruit des atterrissages simulés sur piste des aéronefs de leur voisin aéronautique.

Le premier panneau demandant l’arrêt de ces entraînements est installé dans un champ de Lesvéoc, à Saint-Derrien. Le second, dénonçant l’attitude des autorités de la base à l’égard des riverains, dans un autre champ bordant la RD30, à la limite entre Bodilis et Plougar.

« Plus de place pour la contestation »

Une manifestation du ras-le-bol des riverains, leur président Louis Elégoët ne manquant pas de pointer le changement d’attitude de la BAN, qui remet en cause un principe régulièrement respecté depuis de dix ans.

« Lors de la rencontre du 29 août avec le commandant Cassan, il nous a fait savoir qu’il n’y avait guère de place pour la contestation et que la BAN n’avait pas à mobiliser quelqu’un pour écouter les doléances des riverains. »

Réduire les nuisances sonores

Le président Elégoët souligne que « l’objectif n’est pas d’obtenir la fermeture de la base, mais de réduire entre autres, les nuisances sonores ».

Des sujets qui viendront sur le tapis lors de l'assemblée générale du vendredi 3 février, à 18 h 30, à Saint-Derrien.

BAN. Le ras-le-bol des riverains !

Publié le 28 janvier 2017
 

Le Télégramme

http://www.letelegramme.fr/images/2017/01/28/excedes-par-les-nuisances-auditives-les-riverains-ont-fixe_3271141_470x330p.jpg?v=1

Excédés par les nuisances auditives, les riverains ont fixé en terre deux panneaux pour demander aux autorités maritimes de la BAN un minimum de respect. En fixant en terre, hier, deux grands panneaux, montés par des membres de l'association des riverains de la Base d'aéronautique navale de Landivisiau (BAN), l'association a fait savoir aux autorités maritimes de la BAN qu'elle demande un minimum de respect pour les riverains.

« Un vacarme inqualifiable »


« Nous demandons d'être considérés et non pas traités par le mépris, commente le président Louis Élégoët. Divers indices démontrent, s'il en est besoin, que l'attitude des autorités de la BAN à l'égard des riverains a changé depuis quelques mois. « C'est ainsi que lors de notre rencontre du 29 août 2016 avec le commandant, celui-ci a fait savoir qu'il n'y avait guère de place pour la contestation, et que la BAN n'avait pas à mobiliser quelqu'un pour écouter les doléances des riverains, remettant par là en cause un principe régulièrement respecté depuis plus de dix ans. Pendant ce temps, des riverains énervés ne trouvaient au téléphone que des interlocuteurs se disant du ministère de la Défense ! « Tout ceci se déroule dans un vacarme inqualifiable, déchaînant chez les riverains une colère rarement atteinte, le paroxysme étant à son comble le 6 septembre. Il est évident que ce vacarme ne peut pas continuer, notre objectif n'est pas d'obtenir la fermeture de la BAN. Cela dit, nous nous empressons d'ajouter que la population riveraine ne peut pas continuer de subir les nuisances que l'on connaît. Les autorités maritimes ont disposé de moyens permettant de réduire considérablement le bruit (aérodrome de Nîmes). Elles n'ont pas su conserver ce moyen, ce sont leurs affaires ». Les riverains se retrouveront, lors de l'assemblée générale, à Saint-Derrien, le vendredi 3 février, à 18 h30

Ces rafales qui usent les oreilles et les nerfs des riverains.

À regarder sur TF1 à partir de 12:20  sur la vidéo.

http://www.lci.fr/france/le-13-heures-du-31-octobre-2014-1148811.html

 

 

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ouest-france  - Publié le 31/08/2016

Les Riverains ont rencontré le commandant de la BAN

Suite à sa rencontre avec le commandant de la BAN, l'association des Riverains de la Base aéronavale a souhaité apporter quelques précisions concernant les appontages simulés sur piste au travers d'un communiqué.

S'agissant des vols en ASSP délocalisés, le commandant a affirmé que ces derniers étaient bien supérieurs à 50 %. Il a en outre annoncé « qu'entre le 1er janvier et le 31 juillet 2016, les passes effectuées à Istres représentaient 63 % de l'ensemble, celles de Bodilis se chiffrant à 31 % et celles de Lorient, à 6 % ». Le commandant a en outre évoqué quelques délocalisations supplémentaires sur Lorient.

Dans ce même communiqué, le bureau de l'association des riverains rappelle « qu'en janvier 2015, le ministre de la Défense s'était engagé à ce que les délocalisations de vols en ASSP soient au moins de 50 % ».

L'association fait également remarquer que « les personnes souhaitant se plaindre des bruits, peuvent appeler le standard automatique au 02 98 24 20 00 ou le 02 98 24 30 30 ».

http://www.ouest-france.fr/bretagne/bodilis-29400/les-riverains-ont-rencontre-le-commandant-de-la-ban-4446289

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LE TELEGAMME DU 31/08/16

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BAN. Les délocalisations des ASSP satisfont
Vendredi, une délégation de l'association des riverains de la Base aéronavale a été reçue par le commandant Cassan, afin de faire un point sur la délocalisation des vols en ASSP. Après cette rencontre, le bureau de l'association exprime sa satisfaction.

Les quotas ont été respectés


Du 1e r janvier au 31 juillet, les délocalisations des vols ASSP ont été réalisées de la façon suivante : 1.400 à Istres, 700 à Landivisiau et 100 à Lann-Bihoué. Les riverains soulignent la bonne foi du commandant lorsqu'il affirme que les vols en ASSP délocalisés sont bien supérieurs à 50 % (63 % pour Istres, 31 % pour Landivisiau et 6 % pour Lorient), sur cette période, ceci, conformément à l'engagement pris par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en janvier 2015. D'autre part, le commandant Cassan a évoqué quelques délocalisations supplémentaires sur Lorient.
 

http://www.letelegramme.fr/finistere/landivisiau/ban-les-delocalisations-des-assp-satisfont-31-08-2016-11199380.php

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Commentaires

  • SOLNICKY (mercredi, 28. juin 2017 15:35)

    Bonjour,
    J'habite Lorient (centre ville) et j'en ai raz le bol d'entendre des avions jusqu'à 11h45. Aucun respect des habitants. Vous n'avez pas d'horloge Messieurs les militaires. Allez vous entraîner là où sont les porte avions !

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 Le telegramme du 11/07/2016

« Une pensée pour les oreilles des riverains »

Dans un communiqué, l'association des riverains de la base réagit : « En présence de 1.200 personnes, les autorités maritimes s'apprêtent à célébrer, à la BAN, demain, la fin de carrière du Super Étendard. Les défenseurs des riverains de cette base souhaiteraient que tout ce monde ait une pensée pour ceux à qui cet avion a cassé les oreilles et rendu un peu plus sourds depuis 40 ans. Nous aimerions également qu'autorités et invités pensent aux victimes du diabolique Rafale, trente fois plus bruyant que son prédécesseur, et que l'on a construit sans le moindre souci des riverains. À juste titre, les pouvoirs publics ne cessent d'agiter le mot environnement. Quel est donc le sens de ce terme aux abords de la BAN ? ».


http://www.letelegramme.fr/finistere/landivisiau/super-etendard-il-a-connu-ses-debuts-11-07-2016-11143401.php

 

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© Collette Lemoine